Insatisfaction corporelle

Médias - Famille - Pression sociale

Pourquoi une telle insatisfaction ?

Dans certains hôpitaux, dans le service psychologie notamment spécialisés dans le traitement des troubles liés au corps et à sa perception, les chiffres sont éloquents. En effet, il apparaît que 90% de femmes et près de 70% d’adolescentes représentent les proportions de patients pris en charge.

La question qui vient alors à l’esprit est « d’où vient le problème ? ».

Les professionnels donnent les réponses suivantes : des médias, des parents et de la pression sociale.

Lorsque nous évoquons les troubles liés au corps et à sa perception, nous entendons par là les troubles tels que l’anorexie, la boulimie, les automutilations, les manifestations liées à une non-acceptation de la relation au corps. Ces exemples relèvent de cas extrêmes.

Et là, la Photothérapie peut et pourrait intervenir de manière préventive[1].

L’insatisfaction éprouvée face à un physique changeant, une éternelle remise en question quant à notre aspect, de l’incompréhension aux désillusions, il est important d’établir ou rétablir le contact avec notre « meilleur ami », celui qui nous accompagne tout au long de notre vie, de l’aimer, le choyer, en tentant de maintenir une harmonie entre ce corps et notre esprit.

Et il n’y a pas d’âge précis pour s’en soucier. À ce jour j’ai photographié des femmes de 13 à 56 ans. Il n’est donc, semble-t-il, jamais trop tard ou trop tôt pour entreprendre de se réconcilier avec son apparence, de l’apprivoiser et ainsi améliorer ce sentiment de bien-être.

Nous pouvons, ici, souligner l’impact d’une société globalement et hypocritement, osons le terme, sexiste ! Bien que ceci ne signifie nullement que la société épargne les hommes !

Les médias

Les femmes sont les premières victimes de l’acharnement des médias à diffuser l’image de l’être parfait sur le plan physique, notamment l’image du corps féminin idéal. L’avènement de photoshop a rendu la tâche encore plus ardue pour accepter son physique sans se comparer, même inconsciemment, à des femmes qui réellement n’existent pas.

La famille

Le regard positif ou négatif qu'un parent porte à son enfant, la qualité des interactions précoces vont colorer le regard sur soi et peut entraver l’épanouissement de l’ado vers l’adulte.

La pression sociale

Dans bien des cas, la pression sociale nous pousse à poser des choix qui vont à l’encontre de notre bien-être. Ici aussi, le mécanisme en place est complexe et généralisé issu de la culture et ses « préceptes ». Il semblerait que notre société crée, consciemment ou pas, des femmes complexées à divers niveaux (image de soi, rôles sociaux …). Et les complexes ou malaises bien ancrés, cette même société leur propose, pour les « réparer », une armada de produits miracles et moyens artificiels développant ainsi le besoin de consommation pour soigner le manque d’estime et de confiance en soi. Miroir, mon beau miroir !

Et si nous prenions l’histoire par l’autre bout du miroir ?

Et si la Photothérapie pouvait redonner confiance, si elle permettait d’être soi-même sans recourir au principe-même de surconsommation de produits qui donnent l’illusion de l’épanouissement personnel, miroir aux alouettes. Car la Photothérapie, finalement, c’est un peu partir à la rencontre de soi au-delà du miroir…

Conclusion

Vous vous en serez douté(e), la Photothérapie et la psychologie sont fortement reliées entre elles. D'ailleurs il convient de ne pas les dissocier l'une de l'autre, mais plutôt de les voir comme deux disciplines qui se complémentent. Si vous êtes psychologue, vous pourriez être intéressé(e) par cet article qui propose la Photothérapie comme complément d'un traitement thérapeutique...

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